Découvrez les spécialités du Médoc toutes délicieuses, parfois rares, parfois étonnantes. Le « bien-vivre » est le maitre-mot du Médocain, le « bien-manger » est son meilleur ami !
L’affinage des huitres en Médoc remonte à l’époque Gallo-romaine. Cette tradition séculaire, que l’on croyait perdue depuis les années 1970, à cause d’une pollution au cadmium de la Garonne, est bien vivante aujourd’hui. Grâce à un environnement hors du commun et la richesse naturelle des marais médocains, une nouvelle génération d’ostréiculteurs a relancé cette activité. Ils produisent une huitre de très grande qualité, au gout exquis. L’huitre du Médoc est désormais labellisée.
Vous pourrez en déguster à la boite à Sardines en saison, ou en acheter au Marché de St Vivien tous les mercredis matin, et à la halle de Soulac, tous les matins.
La production de Gambas est relativement récente en Médoc. Les anciens marais salants du Verdon, Talais et St Vivien de Médoc ont retrouvé une vie.
Les gambas sont élevées et pêchées dans ces marais aux sédiments riches. Leurs eaux suffisamment chaudes permettent une croissance normale à cet animal habitué aux eaux de la Méditerranée. Vous trouverez des gambas (vendues vivantes) sur le marché de St Vivien de Médoc. La Gam’gette au Verdon est une guinguette qui ne sert que des gambas pêchées de la nuit. Un régal pour les papilles.
Une spécialité bien locale, l’anguille étant un « habitant » des chenaux qui sillonnent les mattes du Médoc. Cuisinée à la persillade, c’est un régal ! Vous en trouverez, selon arrivage, au restaurant L’orée des pins à Euronat.
Un mets rare aujourd’hui car ces alevins de l’anguille sont maintenant très protégés. Leur pêche est donc très contrôlée. Le prix au kilo a pris des proportions dignes de celle de la truffe. Si vous avez de la chance, et que vous passez devant un restaurant qui en propose, n’attendez pas le lendemain pour y retourner, ce sera trop tard !
L’océan, l’estuaire, deux sources différentes, deux sortes de crevettes. A l’apéro ou en entrée avec une bonne tranche de pain de campagne, un peu de beurre demi-sel et régalez-vous !
L’alose est LE poisson dégusté pendant les vacances de printemps dans le Médoc et tout le long de l’estuaire. Seulement au printemps, car c’est un poisson migrateur. L’alose est réputée pour sa chair fine et délicate, on la cuit sur le barbecue entre 2 feuilles de lauriers ou avec de l’oseille. Il n’est pas rare de voir des fêtes de l’alose dans les villages bordant l’estuaire à ce moment de l’année.
La lamproie est un poisson endémique de l’estuaire de la Gironde, dont la pêche est aujourd’hui très contrôlée. Ici on la cuisine à « la bordelaise », c’est souvent une recette de famille avec ses secrets. Mets délicieux comparé au physique de l’animal en question ! Pour les gourmands curieux !
Le bar de ligne est rare, mais il est tellement bon. Sa chair particulière est délicieuse. Sur le grill, à la plancha, au four, tous les moyens sont bons pour déguster ce poisson au goût exceptionnel, s’il est de ligne, bien sûr.
Le caviar de l’estuaire n’a nul besoin que l’on fasse sa réputation tant il est apprécié par les grands chefs et tous les amateurs.
Bien que la forêt des Landes commence dès la Pointe de Grave, les forêts de chênes sont tout de même très nombreuses en Médoc. C’est le cadre idéal à la pousse du cèpe. Le cèpe pousse dès la fin de l’été jusqu’aux premières gelées. Il est inutile de vous vanter sa saveur, accompagné d’une entrecôte à la bordelaise, tout le monde sait bien que le cèpe est un champignon au goût exquis.
Le cèpe n’est néanmoins pas le seul champignon que l’on puisse trouver dans nos forêts, nous avons des giroles, des lactaires (qu’ici on appelle le catalan), des tricholomes équestres (le bidaou), des coulemelles, des rosés des prés …
Les moutons paissent dans les prés, autour de Pauillac, qui bordent l’estuaire. L’agneau de Pauillac est un produit de très grande qualité qui a fait sa réputation mondiale. À découvrir dans toutes les bonnes boucheries de Janvier à Pâques.
Le grenier médocain est une spécialité charcutière typique du Médoc. Il est fabriqué à base de panse de porc, c’est une charcuterie très relevée. La recette est conservée jalousement. Il se déguste froid, coupé en tranches accompagné bien sûr par un vin du Médoc ! Vous en trouverez de façon certaine à la halle de Soulac.
Amateur d’abats, Saluez ! La tricandille est un morceau d’intestin grêle du porc, cuit au court-bouillon à faire cuire au barbecue, de préférence, de sarments du Médoc ! Cette spécialité girondine date de l’époque romaine !
Qui n’a jamais mangé une entrecôte cuite sur des sarments du Médoc ? Si vous ne l’avez jamais fait, réparez vite cet oubli ! Avec des échalotes crues, ou une sauce à la bordelaise … Hmmm… C’est le grand classique de la grillade dans le Médoc.
Ne confondez pas les jeunes pousse d’oignon avec les aillets, faites-les revenir à la poêle comme vous le feriez pour des oignons, puis battez les œufs en omelette, versez dessus ; faites cuire à votre convenance. Un régal !
Elles poussent entièrement dans le sable, elles sont récoltées aux vacances de printemps. Après leur cuisson à l’eau bouillante, vous les dégusterez soit à la vinaigrette, soit avec une mousseline.
DANS VOTRE VERRE
Les vins du Médoc étant un sujet en soi, ils font l’objet d’un autre article de ce blog bonne lecture !
SOIF (Spiritueux d’Origine Incontestablement Française) c’est le nom du Gin fabriqué artisanalement à St Laurent du Médoc. Un gin créé par 3 copains issus du monde du vin. Dans un premier temps, ils ont créé un gin à leur goût. Mais vu le succès et l’engouement de leur entourage à sa dégustation, ils ont décidé de le commercialiser.
Cette bière au goût exquis est brassée en fût de chêne à St Vivien du Médoc. Pascal Dupuy, un jeune brasseur passionné et plein de talent, brasse sa bière lui-même et n’utilise que du houblon en cône (fleur entière) afin que sa production soit de première qualité. La brasserie de la Tour Noire est, et souhaite rester artisanale. Pascal fait tout lui même jusqu’à l’étiquetage de ses bouteilles.
La dissidente se décline en brune, blanche et blonde. Elle se déguste à la Boite à Sardine et dans toutes les bonnes adresses du Nord Médoc.
BOUCHE SUCREE
Michel Noyez a inventé cette recette qu’il cuisinait pour son épouse. Les Noisettines sont fabriquées artisanalement à Blaignan, à côté de Lesparre. Les noisettes sont plongées dans un sirop dont la composition est tenue secrète. Les noisettes cuisent ensuite dans un chaudron en cuivre, elles caramélisent et confisent. Un plaisir pour tous les gourmands. Vous pouvez également visiter le site de production.
Dans les spécialités du Médoc et pour les amateurs de glace, un arrêt chez Judici s’impose ! Glacier artisan à Soulac depuis 1927, Judici propose une kirielle de parfums de glaces, impressionnante, tous faits maison. Le cornet, est lui aussi maison, c’est un délice… En fait, chez Judici, tout est fait maison, donc on ne peut pas se tromper ! Si d’aventure vous n’étiez pas tenté par une boule de glace, Judici fabrique également ses gaufres et ses crêpes !
C’est à Margaux, depuis 1969, qu’est fabriquée cette spécialité chocolatée du Médoc. Les sarments du Médoc, tout en chocolat, sont aromatisés soit aux fruits ou encore au caramel. Attention aux copies ! Les sarments du Médoc, les authentiques, c’est Mademoiselle Margaux qui les confectionne ! Mademoiselle Margaux propose également des guinettes : une guigne enrobée de chocolat et d’eau de vie.
Cette liste n’est pas exhaustive ! Le Médoc recèle de nombreux trésors à déguster. Prenez votre vélo, faites votre marché ! Autour d’Euronat, vous trouverez de nombreux producteurs locaux de légumes, en agriculture bio et raisonnée. Vous trouverez également un producteur de Spiruline à St Vivien de Médoc… Les spécialités du Médoc, c’est toute l’année !